A l’initiative des “zimmerwaldiens de gauche”, décidés à créer une troisième Internationale, la publication d’organes communs fut décidée (Kommounist en russe par exemple).
Henriette Roland-Holst et Pannekoek prirent en main la revue en langue allemande, qui n’eut que deux numéros (janvier et avril 1916).
Dans le second, Pannekoek écrit : « L’expérience faite pendant la guerre, du contrôle de l’Etat sur l’organisation de l’industrie et du commerce a fait mûrir, en bien des esprits bourgeois, l’idée du “socialisme” d’Etat (...) Etatiser les entreprises, ce n’est pas là le socialisme ; le socialisme, c’est la force du prolétariat ... » (cité p. 126 par Serge Bricianer).